jeudi 9 avril 2015

Céline Tolosa est bien Hardy

La vie sourit à certains individus, c’est évident. Le Destin s’amuse à donner des atouts à quelques uns tandis que d’autres en bavent des ronds de chapeau.
Regardez Céline Tolosa.
Elle est jeune, jolie, douée et elle chante bien. De plus elle se positionne avec élégance en mode « Revival », années 50’s et 60’s.
NB : C’est Mad Men plus Gainsbourg avec une touche de Cover Girl mutine.
What else ?

Sortie de son EP Cover Girl le 4 Mai

Je l’ai déjà écrit, je suis un mordu des grands glacés de Manchester et des super cold de Cologne, mais comment résister à des chansons piquantes et fraîches, entonnées avec charme. Après une bonne séance de noir et blanc, il faut toujours des couleurs et de la lumière, même pour l’aficionado de Joy Division. Céline Tolosa, elle, étincelle en mode multicolore.
Alors, pourquoi craque-t-on toujours quand on voit ces looks datés et sobres, ces objets vintage et l’évocation d’une époque pleine de téléphones à cadrans, de Citröen DS et de conférences de presse du Général de Gaulle ? Le Mur de Berlin et la baie des Cochons, je le concède, c’était plus simple que les jihadistes furtifs et les virus informatiques !
Idéalise-t-on avec excès un temps sans un seul ordinateur de moins de 150 kilos, des guerres coloniales à chaque coin de rue et l’odeur du tabac brun dans tout endroit public ? Allez, avant quand on voulait savoir quelque chose on regardait dans son Larousse, sans allumer un ordi et faire du Wikipédia puis se retrouver 25 minutes plus tard, hébété et regardant des bébés Golden Retriever qui courent dans la neige en ayant oublié sa requête !
La vérité est que l’on court après l’innocence et la fraîcheur, la naïveté et la splendeur imaginée d’un passé que l’on relie à sa propre jeunesse. Céline Tolosa joue avec charme et volupté sur ces cordes là et sait nous faire voyager dans le temps comme dans l’espace (Bahia).
C’est vachement bath, ça !


Jérôme « Drugstore »V.