vendredi 27 mars 2015

The Last Killers : bienvenue en Haute Voltage

Vous voici soudain dans un monde « oldie » et rock and roll qui fait sauter sur la table.
D’entrée, prenez ça dans le pif : un piano effréné à la Jerry Lee Lewis, un autre killer qu’on adore. Puis, crac, le rythme : direct et fort pas de trucs bizarres à trois temps. Non, poum tchak/ poum tchak. The train kept a rollin !
Et puis la guitare qui assène de bons vieux riffs à la Chuck Berry. Une voix qui chauffe, une basse qui martèle façon Jim Jones Revue, vous connaissez ? 
Style …
Ces gaillards ont un formidable look 70’s Led Zep-pisant et ce que vous allez aussi adorer c’est qu’ils sont Italiens (de Ravenne). Si !
Moi qui voue une affection sans borne pour nos voisins et leur pays en forme de botte, je rajoute alors une couche pour vous inciter à adorer ce groupe qui secoue !
Les esprits chagrins diront : « encore un groupe qui se complaît dans le passé, gnin gnin gnin » et je leur dirai alors à coups de santiags dans le bedaine : « et ça c’est pas jeune, mon pote ? » tout en brûlant le piano, sortant de la scène en un duckwalk forcené, la bave aux lèvres et le solo de Gibson en furie.
Pour finir,  je vous colle ici un petit bout de leur bio dans la  magnifique langue de Dante (rien que de lire cela nous sommes tous en vacances !)

Je cite : « The Last Killers sono l’anima calda del rock’n’roll, quella che abbiamo conosciuto con la tradizione delle garage band come Fuzztones e Cynics, ma caricata a molla indietro nel tempo fino agli Mc5 e ancora più indietro fino a Little Richard, per essere poi sparata verso il futuro grazie a un’attitudine simile a quella di personaggi come la Jim Jones Revue… »

C’est pas beau : « L’anima calda del rock’n’roll » ?
Dante attends-moi, j’arrive en Enfer avec toi et les Last Killers !


Jérôme « Viva Italia ! » V.