mercredi 25 mars 2015

Seasick Steve : Let’s go to boogie !

Ce gars pourrait être un membre de la même famille des ZZ Top, à cause de sa barbe et de sa musique. Si c’était vrai, il serait un cousin éloigné venu de la cambrousse, pour nous faire un bon vieux blues. OH YEAH ! Il sort, cette semaine, son sixième album solo : Sonic Soul Surfer. Septième, si on compte son premier album Cheap sorti en 2004, avec un groupe de suédois, durant son séjour en Scandinavie. On ne s’ennuie jamais avec les albums de ce vieux bluesman. Ces chansons sont un croisement entre le blues, le folk et le boogie. Elles ont toutes un rythme simple mais endiablé, qui nous transportent, avec un peu d’imagination, dans une soirée dans La Grange. C’est de la musique sans prise de tête et toujours avec une bonne humeur. Son dernier bébé, le prouve encore aujourd’hui.  
Roy’s Gang, la première chanson, avec le micro style années 50’s, a un son brut mais génial. In Peaceful Dreams, est un interlude instrumental de musique traditionnelle américaine, en gros de la country. Summertime Boys, est une pépite cool, avec de la guimbarde. On peut l’entendre dans Pour Quelques Dollars de Plus de Sergio Leone. Le clip de ce titre, montre que même à 74 ans, on peut rester cool et surfer. Swamp Dog et Your Name sont des blues bien lourds, mais tout aussi sympas à écouter. Right On Time est une ballade folk solitaire.
Il faut savoir que notre Seasick Steve avant d’être connu…à 60 ans !... Il en a vu des choses. Il fut routard, vagabond. Il jouait pour gagner sa croûte dans des bars miteux,  avec sa six-cordes. Il a fait quelques petits tours par la case prison. Il peut compter dans ses amis, hélas, tous les deux décédés, Janis Joplin et Kurt Cobain. Dave Grohl l’invita à jouer à un concert des Foo Fighters, avec le bassiste de Led Zep, John Paul Jones. 
Pour approfondir un peu dans ce genre, il existe un groupe North Mississippi Allstars créé en 1996 par les frères Dickinson.  Le dernier album World Boogie Is Coming (2013) est un petit bijou de blues et de boogie.


Thomas Monot